Corpus

    Claude Malric

     Le corps de l’oeuvre

    Le corpus : quelle belle idée ! A condition que l’on veuille bien lire dans le corpus le corps : soit que dans l’ensemble des textes retenus pour l’étude, on recherche, non plus seulement la structure, mais les figures de l’énonciation sur son propre concept pour en clore le processus opératoire ; soit qu’on ait avec cet ensemble quelque rapport amoureux…

     

    Roland Barthes, Roland Barthes

     

    Corpus, projet évolutif de quatre expositions se déroulant sur deux années, épuise là son processus créatif et relationnel à la manière d’une enveloppe formelle se cachetant sur son propre concept pour en clore le processus opératoire.

    Vincent Barré n’achève pas par cette exposition une commande concertée, pertinente et volontariste d’institutions justifiant ainsi la pertinence de leurs démarches dans l’accomplissement de leurs missions publiques.

    Il noue les derniers fils d’un tissage subtil, travail délicat,  qu’il s’est imposé par avance la double trame qui entremêle la maîtrise solitaire de sa création aux incertitudes paralysantes ou stimulantes de lieux contingents.

    Pour Vincent Barré, la pérégrination qu’il s’est imposée pour accompagner deux ans de son travail n’est pas la réponse à une nécessité théorique mais plutôt la réminiscence de la pratique de l’architecte confrontée à un réel à la fois âpre et dynamisant.

    Je vois Vincent Barré échapper aux déterminismes du militantisme d’une pratique socialisée comme à l’ascèse de l’introspection qu’appelle l’atelier, pour adopter la posture du poète face à la cité, annonçant que le matériau même de l’oeuvre est le corps ; qu’il est le sujet exploré, expérimenté, fragmenté, exposé ; à la fois comme offre et demande de l’artiste à la communauté.

     

    Claude Malric

    Corpus

    Claude Malric

     Le corps de l’oeuvre

    Le corpus : quelle belle idée ! A condition que l’on veuille bien lire dans le corpus le corps : soit que dans l’ensemble des textes retenus pour l’étude, on recherche, non plus seulement la structure, mais les figures de l’énonciation sur son propre concept pour en clore le processus opératoire ; soit qu’on ait avec cet ensemble quelque rapport amoureux…

     

    Roland Barthes, Roland Barthes

     

    Corpus, projet évolutif de quatre expositions se déroulant sur deux années, épuise là son processus créatif et relationnel à la manière d’une enveloppe formelle se cachetant sur son propre concept pour en clore le processus opératoire.

    Vincent Barré n’achève pas par cette exposition une commande concertée, pertinente et volontariste d’institutions justifiant ainsi la pertinence de leurs démarches dans l’accomplissement de leurs missions publiques.

    Il noue les derniers fils d’un tissage subtil, travail délicat,  qu’il s’est imposé par avance la double trame qui entremêle la maîtrise solitaire de sa création aux incertitudes paralysantes ou stimulantes de lieux contingents.

    Pour Vincent Barré, la pérégrination qu’il s’est imposée pour accompagner deux ans de son travail n’est pas la réponse à une nécessité théorique mais plutôt la réminiscence de la pratique de l’architecte confrontée à un réel à la fois âpre et dynamisant.

    Je vois Vincent Barré échapper aux déterminismes du militantisme d’une pratique socialisée comme à l’ascèse de l’introspection qu’appelle l’atelier, pour adopter la posture du poète face à la cité, annonçant que le matériau même de l’oeuvre est le corps ; qu’il est le sujet exploré, expérimenté, fragmenté, exposé ; à la fois comme offre et demande de l’artiste à la communauté.

     

    Claude Malric