Vincent Barré – L’origine est proche. Des formes et des matières pour un ancrage dans l’histoire.

    Pauline Lisowski

    Le musée des Beaux-Arts et d’archéologie de Besançon a fait l’objet d’une rénovation et a réouvert en novembre 2018 avec un parcours des collections ponctué d’œuvres d’artistes contemporains. Pour Nicolas Surlapierre, le directeur du musée, « ces œuvres sont comme des points de repères pour que le visiteur puisse lire les œuvres »[1]. Ainsi, il a donné carte blanche à Vincent Barré. Invité à y exposer, l’artiste, tel un historien de l’art, a arpenté les salles du musée et ses collections archéologiques furent pour lui une ressource. Il a pris soin d’en faire son terreau pour une relecture de ses œuvres. Entre le point de départ de l’exposition et son ouverture, près de deux ans se sont écoulés et lui ont permis de s’évader, d’appréhender au mieux l’espace de ce musée et y percevoir des formes pour la création de nouvelles œuvres. « La sensibilité de l’architecte aux villes, aux espaces et à la manière dont ils sont occupés se révèle essentielle dans le déroulement d’un tel projet : la ville, les habitants et une certaine rudesse du pays, les collections. Tout ceci fait “contexte” sans lequel il ne peut y avoir d’œuvres…. Puis vient le rapport à l’échelle, dimensions, poids, gestes pour accrocher, dresser, déposer au sol… tout ceci révèle le sens du lieu et des gens. »[2]précise l’artiste. Dessins et sculptures résonnent ici et nous amènent à un retour aux origines.

    [1]Entretien mené avec Nicolas Surlapierre le 30 août 2019.

    [2]Entretien mené avec Vincent Barré

    Vincent Barré – L’origine est proche. Des formes et des matières pour un ancrage dans l’histoire.

    Pauline Lisowski

    Le musée des Beaux-Arts et d’archéologie de Besançon a fait l’objet d’une rénovation et a réouvert en novembre 2018 avec un parcours des collections ponctué d’œuvres d’artistes contemporains. Pour Nicolas Surlapierre, le directeur du musée, « ces œuvres sont comme des points de repères pour que le visiteur puisse lire les œuvres »[1]. Ainsi, il a donné carte blanche à Vincent Barré. Invité à y exposer, l’artiste, tel un historien de l’art, a arpenté les salles du musée et ses collections archéologiques furent pour lui une ressource. Il a pris soin d’en faire son terreau pour une relecture de ses œuvres. Entre le point de départ de l’exposition et son ouverture, près de deux ans se sont écoulés et lui ont permis de s’évader, d’appréhender au mieux l’espace de ce musée et y percevoir des formes pour la création de nouvelles œuvres. « La sensibilité de l’architecte aux villes, aux espaces et à la manière dont ils sont occupés se révèle essentielle dans le déroulement d’un tel projet : la ville, les habitants et une certaine rudesse du pays, les collections. Tout ceci fait “contexte” sans lequel il ne peut y avoir d’œuvres…. Puis vient le rapport à l’échelle, dimensions, poids, gestes pour accrocher, dresser, déposer au sol… tout ceci révèle le sens du lieu et des gens. »[2]précise l’artiste. Dessins et sculptures résonnent ici et nous amènent à un retour aux origines.

    [1]Entretien mené avec Nicolas Surlapierre le 30 août 2019.

    [2]Entretien mené avec Vincent Barré