Produite par la Ville des Baux-de-Provence pour l’exposition « Et comme alors, Cypris », dans l’Hotel de Manville aux Baux de Provence. Elle est présentée suspendue.
L’année suivante, sera présentée couchée sur 3 plots de pin Douglas, et poinçon d’acier dans la salle du Chapitre, de l’Abbaye Cistercienne de Fontfroide, Narbonne dans le cadre de la manifestation In Situ, Art et Patrimoine, édition 2018 : »
Couronne indique la tête.
Tracé au sol, le cercle désignele lieu du sacré, du passage entre le ciel, la terre, et le sous-terrain. Territoire enclos, clôture.
Dans l’axe transversal du cloitre, il y a le Chapitre – lieu de la parole et de l’obéissance. Cet axe désigne d’un côté le centre du cloitre, le puits des moines – eau lustrale, vie terrestre, et de l’autre, le cimetière des moines – vie éternelle, poussière.
Le grand cercle des oculi se projette au sol de la salle du Chapitre, Couronnes’inscrit dans le « carré » des quatre colonnes centrales, cercle dans le carré, jeu cosmogonique.
Mais c’est un cercle très matériel, fait de branches tressées, de branches de figuier, l’arbre du paradis qui ne connaît pas la faute. C’est une sculpture qui aime le contact à la terre dans ce fond solitaire d’un vallon, lui-même en contact avec la puissance souterraine de l’eau, avec la forêt « sauvage ».
L’origine est proche, murmure Dionysos aux athéniens.
La forme du cercle dans ma sculpture est apparue tardivement, à chaque fois comme un signe du sacré. Anneau de fer, Cathédrale de Bayonne, 2005 Grand anneau d’aluminium, Cathédrale du Havre 2011, Couronne, à Jean Fouquet, pour Chaumont sur Loire 2014, Couronne à Dionysos pour les Baux-de-Provence 2017.
À Fontfroide en 2018, il trouve sa juste place, sans effort, sans ostentation dans ce lieu de la pensée cistercienne qui a imprégné dés l’origine ma création. » VB 9.8.18